LE ROSSIGNOL DU SENTIMENTAL. N� le 13.04.1963 � Dellys, Mohamed LAMRAOUI et le 7 �me de sa famille compos�e de 8 membres (5 sours et 2 fr�res) d�j� � l'�ge des culotte courte (il avait a peine 8 ans) il s'engage dans la chorale de la maison des jeunes. Deux ans plus tard il commence � s'initier � la guitare � l'aide d'un instrument de sa propre fabrication : 1 bidon d'huile de moteurs et une planche fix�e avec des clous , du fil de p�che et le tour est jou� en 1979 et apr�s avoir quitt� les bancs des �tudes en 4�me ann�e moyenne, il int�gre un groupe qui jouait un m�tissage du ch�abi HAOUZI, andalous et dont il �tait le chanteur. Il fait sa premi�re apparition � l'�cran de la t�l�vision dans l'�mission ALHAN OUA CHABAB en 1979 (ESSBART OU MAZAL NSSBAR) chanson de de SALIM EL HILLALI. En 1985 il a eu le premier prix de la chanson ch�abi au festival national des arts populaires avec la chanson (YA BNATS EL BAHDJA) du po�te (AHMED BEN TRIKI). Il est musicien polyvalent, il manie presque tout les instruments il a commenc� avec le mondole son instrument pr�f�r� et la guitare s�che, en 1989 il enregistre sa premi�re cassette qui est compos�e de six titres (LIYAMES, DJAZAIRIA, YAMA YAMA, ZAGHARTI, CHABA OU ZINA) ou il �tait auteur et compositeur En 1991 LAMRAOUI s'illustra avec l'�dition son deuxi�me album, en 1992 il repr�sente l'Alg�rie eu festival mondial contre le racisme � Berlin � Allemagne � il reprit le chemin de l'enregistrement en 1987 avec des duos inoubliables, en collaboration avec son ami Kamel MESSAOUDI. 1) KHALIHA TAAMEL MA BGHAT 2) YA TALEB 3) HARAMT BIK NOUASSI En 1999 il �dit� son quatri�me album en hommage � son jumeau artistique que fut le regrett� Kamel Messaoudi. D'ailleurs on ne dira jamais assez la douleur qu'a laisser la mort de Kamel comme LAMRAOUI la faite dans cassette � LAFRAK �. En 1998 il enregistre son troisi�me Album compos� de 6 chansons (Nesbar LAADABI- musique reprise de Julio Iglisias) Deux ans plus tard LAMRAOUI �dite son cinqui�me album (Sabrina), il enregistre la premi�re chanson en Kabyle de sa composition musicale et sur des paroles de son ami Hacene AHRES, il reprit deux chansons de deux grands ma�tre (EL MEKNINE EZINE de Mohamed El BADJI) et YA ZAHIA de CHIKH El HASNAOUI et 5 nouvelles chansons. Des cheveux grisonnants, un regard de play boy et une mine qui en porte cotre adh�sion une tr�s belle voix profonde, franche, �motive, limpide et fra�che telle une source d'eau douce et succulente telle une brise nationale � 38 ans, l'homme � la guitare blanche se dirige tout droit vers une carri�re prometteuse. Sa voix forte de tendresse et violente de sinc�rit� att�nue les vers avec une touche romantique sublime, univoque dans ses interpellation, LAMRAOUI y met toute sa verve. Tr�s demand� par le public sas chansons passent r�guli�rement sur les ondes de toutes les cha�nes et sur le grand �cran et ses admirateurs ne cessent de pousser comme des champignons. En plus des textes qu'il �crit lui m�me LAMRAOUI doit son support po�tique � Yacine OUABED, Mahmoud CHAID, kamel CHERCHAR, Kadour AFRAH, des jeunes po�tes jusqu'au ongles LAMRAOUI se donne et de public � su rep�rer en lui le chanteur le porte parole de tous les cours mis�rables. D'apr�s les journaux Le soir - libert� - confidence - quotidien d'Alger - actualit�.
chaabi alegrien
vendredi 24 mars 2017
La Biographie de : MOHAMED LAGAB
(n� en 1940).Interpr�te de Cha�bi. N� le 4 d�cembre 1940 � Alger, il est venu � la musique en accompagnant ses oncles, cheikhs Loun�s et Amar Beriri qui faisaient partie de l'orchestre de Khelifa Belkacem (1907-1951). Il n'avait alors que dix ans, il entre au Conservatoire de musique en 1959 sous la direction de Abderrazak Fakhardji avec comme camarade de classe Anys M'Hamsadji. Quelque temps apr�s, il suivra les cours de Abdelkrim Dali avant d'�tre l'�l�ve de Hadj M'hamed E1-Anka. A l'�poque, c'�tait dans une cave de l'ancienne mairie d'Alger que les cours de cha�bi �taient enseign�s aux �l�ves, au nombre de 200 et parmi-eux figuraient Amar Lachab, Hassen Sa�d, Mohamed Rachid, Ahmed Bernaoui, etc. La premi�re sortie de Lagab fut celle o� il chanta Zawadjna fi-hneek � la radio dans une �mission consacr�e aux jeunes chanteurs et re�ut les encouragements de Hadj Menouar et de cheikh Kebaili. Ne voulant pas s'arr�ter en si bon chemin, il continue sa formation aupr�s de Mohamed "Tailleur" et Moh Djazouli. Sa premi�re soir�e, il la donne en 1962 � la Casbah, accompagn� d'un orchestre comprenant cheikh Namous au banjo, Baba Dahmane au violon, son oncle Amar � la derbouka et Ahmed "Chemin�e" au tambourin. Le r�pertoire de Lagab est surtout compos� de qa�a�d djed, il a enregistr� un disque avec comme chanson-g�n�rique Tiri alla atiaro raho. Il a toujours pr�f�r� les chansons dites oussiah dans le genre Rebhi oussror el qalb, Mehenti kwat et Chafir ahadite dmou'i... Parall�lement � cette passion du cha�bi, il a men� une carri�re calme comme manipulateur
La Biographie de : MOHAMED EL GHAFOUR
(n� en 1930) - Brillant interpr�te de Hawzi. N� le 5 mars l930 � N�droma (Tlemcen). Etudes de fran�ais � l'�cole des gar�ons de la ville et, pendant les moments creux, il prend des le�ons de Coran et de Fiqh � la mosqu�e chez cheikh Lef�ih. Bien que brillant �l�ve, il dut quitter l'�cole pour aider son p�re, tisserand de son �tat. En 1948, son oncle drabki commence � s'int�resser � sa voix. Il rejoint l'un des nombreux orchestres de la ville, celui de Hadj Ghenim Naqqache ou il apprend la darbouka pendant trois mois, puis la mandoline durant deux ans. Ensuite il rejoint un autre ma�tre, Driss Rahal avec qui il reste jusque en 1953. Le reste ce sont les cercles litt�raires de la Mesria et Tarbia� qui le feront. C'est l� que le jeune Ghafour apprend � se ma�triser, � s'assumer. Les ann�es 55-62 constituent la p�riode la plus creuse et la plus noire de son existence. Apr�s l'ind�pendance la reprise est dure. Ce n'est qu'en 1966, lors du premier festival de la musique andalouse d'Alger, qu'il a consenti � reprendre. De 1966 � 1970, il se r�v�le au public alg�rien. Il participe � tous les festivals de la musique andalouse. En plus de N�droma, Alger et Constantine vont constituer ses ports d'attache musicaux. En 1969, son ensemble obtient le premier prix au Festival de la musique populaire d'Alger pour l'interpr�tation de Ya Welfi M�riem. Hadj Ghafour demeure un cas original dans la mesure ou il n'a jamais enregistr� ni disques (l'unique disque est sorti des presses de la d�funte unit� des Eucalyptus de l'ex -RTA), ni cassettes. Sa modestie est exemplaire : J'ai chant� parce qu'un jour cheikh Ghenim l'a impos�... J'ai continu� � le faire parce que cela me plaisait. J'ai persist� parce que cela plaisait aux autres. Maintenant je ne le fais plus parce que je suis malade, dit-il, en f�vrier 1986, � un journaliste d'El Moudjahid. Apr�s sa d�cision d'arr�ter de chanter en 1981 � cause d'un ulc�re de l'estomac, cheikh Ghafour fr�quente r�guli�rement les zaou�as de la r�gion en se consacrant au mdih. En vingt ans de carri�re (de 1960 � 1980), Ghafour s'est produit plusieurs fois gratuitement pour l'amour du m�tier. N'ayant jamais �crit de textes ni compos� de musiques il puisait dans les richesses de Bensahla, Benachour, Si Driss Berrahal. Il ne poss�de aucune de ses cassettes chez lui et "n'aimait plus �couter sa voix". P�re de huit enfants qui �coutent tous les genres de musique, le cheikh passe le plus clair du temps dans son atelier de confection. C'est d'ailleurs en 1948, dans un autre atelier, de tissage celui-l�, tenu par son oncle, qu'il fit la connaissance avec la musique. Mais sa carri�re artistique ne commence vraiment qu'en 1962. Ne pouvant supporter le rythme infernal des soir�es, il dut s'offrir une r�cr�ation de deux ans (1972 � 1974). Le hawzi ou le Malouf de Hadj Ghafour a un cachet particulier, propre � N�droma. Et c'est son fr�re cadet, Abderrazak, qui enregistra une cassette en 1991 aux �ditions de N�droma, pour perp�tuer le genre pratiqu� par la famille.
La Biographie de : MOHAMED EL BADJI
(n� en 1933) - Interpr�te de Cha�bi et auteur- compositeur. Plus connu sous le sobriquet de"Khouya EI Baz", Mohamed El Badji dont les oncles sont de B�ni Ouartil�ne et les parents d'El-Eulma est n� le 13 mai 1933 � Belcourt (Alger). Il a �crit et compos� des chansons que d'autres chanteront : Amar Zahi, Aziouz Ra�s, Reda Doumaz et des dizaines d'autres. Son emprisonnement � Serkadji durant la guerre de Maqnin Ezzine. Ayant une voix rocailleuse et profonde, son chant reste une qu�te permanente d'�chapper � la douleur. Son attachement � la musique remonte � l947, p�riode o� tout jeune il fr�quentait le cercle scout d'El Mouradia Foudj El Amanaux c�t�s de Didouche Mourad et ce jusqu'en 1952. Il figure dans la troupe de Kaddour Abderrahmane, dit Kanoun. Ses camarades de classe �taient cheikh B�aziz, Cha�bane Madani, Brahim Siket. A partir de 1952, il participe �pisodiquement � des f�tes populaires dans diff�rents orchestres. Arr�t� pendant la gr�ve des Huit Jours, en l957, i1 est tortur�, jug� et condamn� � mort, son ex�cution n'aura pas lieu. Dans sa cellule, il fabrique une "guitare" de fortune d'o� sortira la musique de Ya Maqnine Ezzine (L'oiseau r�volutionnaire). Au mois de mars 1962, il retrouve la libert� et se remet � la besogne. De 1963 � 1977, il occupe un modeste emploi au minist�re de la Justice avant son d�part pour la retraite. Depuis, il s'occupe de sa boucherie situ�e dans le march� "Gaspar" � El- Mouradia. Mais ses grands moments, il les consacre au cha�bi. Il �crit et compose Bahr Attoffane.
La Biographie de : MOHAMED BOURAHLA
(1918-1984) - Brillant Interpr�te de cha�bi. N� le 8 f�vrier 1918 � Kol�a, coiffeur, M'hamed Bourahla a eu d�s sa plus tendre enfance, un penchant pour la musique, devenue sa v�ritable passion, encourage d'abord par son p�re �galement musicien, il b�n�ficia ensuite du concours d'Ali Biroune. Fascine par la magie du cha�bi, le charme de sa musique et l'incantation po�tique qui parfumaient agr�ablement l'espace du quartier ou il est n�, cheikh Bourahla prit le d�part d'un parcours assez difficile. Jouissant d'une bonne r�putation, il commen�a par constituer un r�pertoire au fil des soir�es qu'il donna dans diff�rentes circonstances � partir de 1946. Appr�ciant �norm�ment le travail et la valeur du ma�tre Hadj M'hamed El-Anka dans le chant cha�bi. Bourahla trouva en lui un conseiller des plus pr�cieux. Son passage � la radio en 1947 fut une r�v�lation, les m�lomanes les plus avertis d�couvrirent un cheikh digne de la noblesse du cha�bi. Apr�s ces premiers succ�s, Bourahla est sollicit�, un peu partout pour animer diverses f�tes, mariages, bapt�mes, r�ceptions, etc. il n'a jamais tent� d'imiter le style de tel ou tel chanteur, il a son propre genre avec lequel il arrive � convaincre, sa voix chaude, envo�tante, un Mandole qu'il ma�trise avec assurance et pr�cision, ses Touchiates, Istikhbars et qacidates sont ex�cut�s magistralement. Il se rendit au Maroc ou il rencontra l'illustre po�te Driss El-Alami qui le guida dans la voie de la po�sie populaire Bourahla avait � son actif des passages � la radio et � la t�l� ainsi que des enregistrements des chansons de son r�pertoire telles que Yama dha sare, Ya hmama et une chanson sportive Nedjm� Kol�e�a d�di�e au club de football local l'ESMK. Cependant, de toutes ses chansons, El-Meknassia avait sa pr�f�rence. Il Mourut en septembre 1984. Son Fils Sid-Ahmed a pris sa rel�ve.
La Biographie de : MEHDI TAMACHE
n� en 1951-Interpr�te de Cha�bi. N� � Bologhine (Alger), de 1968 � 1975, il suit les cours de M'hamed El-Anka au Conservatoire d'Alger. Travaillant dans une imprimerie, il fait de la musique avec beaucoup d'amour. Sa carri�re d�bute juste apr�s sa sortie du Conservatoire et d�j�, en 1977, il repr�sentait l'espoir de la chanson cha�bie.
La Biographie de : MARIEM FEKKAI
(1889-1961). - Grande dame de la chanson alg�rienne. Originaire de Biskra. M�riem Fekka� El Biskriya est n�e � Alger. Son genre de M'samaa, typiquement f�minin, est inspir� de celui de M�alema Yamna, laquelle a �t� son principal mod�le, viendra ensuite Cheikha Tetma qu'elle ne quitta pas d'une semelle durant une grande partie de sa vie. Elle a apport� un plus dans la composition de son ensemble artistique, qu'elle constitua � partir de 1935, en introduisant une forme de prestation musicale et dans�e tout � fait nouvelle, car jusque-l� les cheikhates ne s'occupaient pas de la partie ballet traditionnel qui se faisait tant�t d'une mani�re spontan�e, tant�t sur demande de la famille organisatrice de la c�r�monie. Elle s'int�ressa pr�cis�ment � ce c�t� du fait qu'elle d�buta sa carri�re en qualit� de danseuse � l'occasion des f�tes familiales, mais �galement en interm�de des spectacles organis�s par Mahieddine Bachetarzi, notamment � partir de 1928, p�riode au cours de laquelle il pr�sidait aux destin�es de la Soci�t� Musicale El Motribiya. Chanteuse est un m�tier qu'elle entreprit tr�s tardivement. Elle a figur� sur un plateau artistique grandiose, le samedi 24 ao�t 1929 � Alger aux c�t�s de Mahieddine, Sassi et Chabha, une grande chanteuse kabyle de l'�poque. La, elle s'affirma r�ellement, comme une artiste compl�te, car, aux talents de chanteuse, s'ajoutent ceux de danseuse traditionnelle, agile, �l�gante d'une beaut� incomparable. Elle envo�ta son public et les organisateurs, car une �toile nouvelle est n�e, qu'il fallait compter avec elle. A l'�poque, outre M�riem Fekka�, Yamna et Tetma, il y avait �galement Fettouma El Blidiya, Cheikha Zahia, Leila Fatah (L. Mouti) Soltana Daoud (Reinette l'Oranaise) et Zohra El Fassia. Pour les Cheikhs genre mdih, qu'on n'appelait pas encore Cha�bi, il y avait cheikh Abderrahmane El-Meddah, cheikh Mustapha Driouch, cheikh Mamad Benoubia, Regha� Abderrahmane dit cheikh Sa�di, cheikh Mahmoud Zaouch, cheikh EI-Hadj M'hamed El-Anka et son ma�tre cheikh Nador (Mustapha Sa�di) qui �tait d�j� d�c�d� en 1926, pour ne citer que ceux-la. Pour la musique andalouse, l'activit� �tait intense �galement avec la supr�matie de la soci�t� El-Motribia, la soci�t� El-Andaloussia au sein de laquelle figuraient Mohamed Fakhardji, El Djaza�ria, El-Ghernata; voyait le jour aussi El Mossilia. Ayant une instruction moyenne, elle compensait cet handicap par sa grandeur d'�me et son comportement social. Sa maison �tait le lieu de rencontre de beaucoup d'artistes. Aimable et tr�s accueillante, elle fut aid�e par son entourage familial et plus particuli�rement par son mari, Si Abdelkrim Belsenane, qui ne m�nagea aucun effort pour son �panouissement artistique. Ils v�curent une quarantaine d'ann�es ensemble sans laisser d'enfant. M�riem Fekka� choisissait sa client�le parmi les familles bourgeoises d'un niveau social �lev�; son programme, de ce fait, ne d�semplissait jamais durant les �t�s, en apr�s-midi (dhella) ou en soir�e (sahra). Son programme de chants �tait compose de po�sies du genre Aroubi et Hawzi, des morceaux l�gers (nql�b�te) du classique andalou. Elle donnait leur chance a toutes les belles voix qui l'entouraient. Elle avait, pendant une longue p�riode, permis � Fadila Dziria d'interpr�ter tous les Istikhbarates, pr�ludes aux chants qu'elle programmait pour son ensemble a l'occasion de toutes ses prestations. Ses succ�s �taient en grande partie ceux de Yamna ou de Tetma, car puises dans le patrimoine hawzi tlemc�nien ou aroubi alg�rois. M�riem Fekka� se d�marque, malgr� tout des autres, par l'interpr�tation � l'unisson de la quasi-totalit� des chants. Le Dakhli Msamma� Rana Djinek, chant de bienvenue a la mari�e reste son chef-d'ouvre avec El qelb bete sali et Mene houa Rohi ou Raheti du po�te tlemc�nien Ibn Msa�eb. M�riem Fekka� sortait rarement en dehors d'Alger, sauf pour des visites amicales ou familiales a Tlemcen, ou encore � Miliana pour l'A�d El-Adha. Elle �tait une cin�phile tr�s avertie. Elle ne ratait jamais son apr�s-midi cin�ma et les premi�res de films qui passaient � Alger. Elle mourut le 18 juillet 1961.
La Biographie de : MAAZOUZ BOUADJADJ
(n� en 1935) - Brillant interpr�te de cha�bi. N� le l6 janvier 1935 � Mostaganem. A�n� de neuf enfants, fils de M'hamed, un petit commer�ant il fera ses �tudes primaires � l'�cole Condorcet avant d'obtenir, en 1948, son certificat d'�tudes. A huit ans, il d�couvre, sur les genoux de son p�re, les joies qui entouraient les orchestres les soirs de mariages. C'est de cet �ge que datera son go�t pour la musique, le chant et son admiration pour les cheikhs de l'� poque, comme Belkacem Ould Said et Abderrahmane Benaissa, dont il sera plus tard l'�l�ve. A quatorze ans, il se met � apprendre � Jouer de la fl�te que son oncle paternel Mekki, tourneur � Paris chez Renault, fabriquait � partir de tubes de fer. Il rentre, en 1948: comme commis � la pharmacie Viale avec un contrat d'apprentissage de trois ann�es pour devenir pr�parateur en pharmacie. M�tier qu'il exercera jusqu'en 1964, A dix-sept ans, il cr�e un petit orchestre pour animer les mariages, avec les musiciens Hamou Bensma�n, Ka�d Benhenda et Bensabeur Belmoulouka, En 1956, il rejoint la grande troupe d'El Masrah, dirig�e par Abdelkader Benaissa, un enseignant. Il y a l�, Ould Abderrahmane Kaki, dramaturge et metteur en sc�ne, le chanteur et musicien Mohamed Tahar et le comique Ahmed Benaceur. H�ritier d'une tradition inaugur�e par le Cercle du Croissant et l'Association culturelle Es- Syidia, et ce depuis plusieurs d�cennies, cette troupe se produisait � travers tout le pays, notamment lors des saisons artistiques des op�ras d'Oran et d'Alger. Offrant des spectacles de musique et de th��tre, elle avait aussi parfois comme t�tes d'affiche cheikh Hamada et cheikha Remiti. En 1961, Bouadjadj est arr�t� pour ses activit�s militantes au sein du FLN et intern� dans les camps de A�n Tedel�s et Sidi Ali, dans la r�gion de Mostaganem. A l'ind�pendance, il fonde son orchestre cha�bi avec Abdelkader et Belyajin Belahouel, Djilali Benkaabouche et Medjoub Benkheira. En 1964, il fait une tourn�e en Europe avec la troupe de Ould Abderrahmane Kaki pour lequel il compose les musiques de th��tre et Afrique. A seize ans, l'adolescent Bouadjadj chantera sa premi�re Qacida, celle d'El Achiqa du cheikh El Mekki El Fassi que lui confiera, pour le mettre � l'�preuve, le Cheikh Abderrahmane relaissa. Ce dernier qui vivait dans le quartier populaire de Tidjitt, interpr�te de cha�bi, de hawzi et de m'gharbi, �tait souvent sollicit�, pour des textes, par les cheikhs El-Anka, Hadj M'Rizek et Hadj M�nouer. Bouadjadj, qui a v�cu �galement � Tidjitt au quartier de la Carri�re, fr�quentait aussi les cheikhs Menouer Ould Yekhlef, un ami de Hamada, Ali Benkoula, Tidjini Berrezam et le cheikh Lazoughli qui fut �galement musicien du cheikh Belkacem Ould Said. Une grande rencontre va marquer sa vie et son art. Celle avec le cheikh Hamada qu'il fr�quentera assid�ment � partir de l 964. Attentif, perspicace, encourageant, Hamada lui corrigera et lui expliquera le sens parfois cach� d'un mot, d'un vers, d'une qasida. L'interpr�te qui a dans son r�pertoire pr�s de 250 chansons enregistrera son premier disque en 1974, un 33 tours, avec deux superbes textes A�d El-Kebir de Bentriki et Ya Saki du cheikh Ben slimane et trois cassettes. Admirateur de Hadj M'hamed El Anka, Hadj Menouer, H'Sissen et Khelifa Belkacem, Bouadjadj fait partie de la g�n�ration des Amar Lachab, Boudjemaa El-Ankis, Hassen Said, l'Mimi, Garami, Rachid Douki et Guerrouabi. Il a su �laborer son propre style, sa propre f��on de faire qui consacre, avec ses succ�s, son travail, son art. Il se distingue ainsi avec des titres comme El Meknassia et Taoussoul de hadj Kaddour EI-Alami, Madoumch El Hakma Li makrache Hrouf El Bali de cheikh Benali Ould R'Zine, Narak ya Welfi de Ghanem El-Fassi. Joueur inv�t�r� de mendole, amateur de lecture, de musique classique et d'andalou (Dahmane Benachour et cheikh Belhocine), il s'applique � �laborer des compositions musicales qui mettent en valeur la richesse, les subtilit�s, les finesses des po�mes. Ce pr�parateur en pharmacie, dot� d 'une m�moire prodigieuse, respecte authenticit�, l'originalit� qui fait la force d'un texte. ouadjadj se d�fie de toute "modernisation" de ce genre. A partir de 1971, animateur culturel � la SN Sempac. Il s'installe � partir de 1976 � Oran, le futur quartier g�n�ral du rai.
La Biographie de : LINE MONTY
Line Monty (n�e � Alger - d�c�d�e en 2003 � Paris) est une chanteuse fran�aise d'origine juive . On lui doit des standards comme Ana loulya, Ektebli chouiya, Ana Ene Hobbek, Berkana Menkoum, Khadahtini (Tu m'as Trahi), Alger, Alger, Laissez moi vivre, Ma Guitare, mon Pays, ou en encore Ya oummi. Le r�pertoire de Line comprend des styles vari�s comme le cha�bi, ou des rumbas francarabes tr�s populaires. L'Orientale est une chanson rendue c�l�bre par Line Monty. N�e dans une famille de m�lomanes alg�rois, qui appr�ciait autant le registre traditionnel alg�rien que la m�lodie occidentale, elle est donc tout aussi attir�e par la chanson r�aliste fran�aise (Damia, Marjane, �dith Piaf) que par les m�lodies orientales d'Oum Kalsoum ou Mohammed Abdel Wahab. Apr�s des cours de chant et de diction, elle se lance, et r�colte rapidement une moisson de succ�s. Avec sa diction impeccable et sa chaude voix (piment�e de m�lismes qui r�v�lent aux amateurs une ascendance m�diterran�enne), elle renouvelle le genre r�aliste dans la lign�e de chanteuses comme Damia ou Marjane. Elle obtient le prix Edith Piaf, puis le premier prix de l'Olympia, accumule les tubes dans les music-hall et dans les cabarets des quartiers chics. Elle d�fend ainsi les couleurs de la chanson fran�aise dans le monde entier, Canada, �tats-Unis (� New York, elle tiendra un club en vogue pendant une dizaine d'ann�es), Am�rique Latine, Allemagne, Hollande et Moyen-orient. Au pays des pyramides, elle fait sensation : son ami Farid El Atrache lui fait r�p�ter une de ses compositions et les �gyptiens, ignorant qu'elle poss�de aussi cette culture, se bousculent pour aller �couter � la Fran�aise qui chante si bien l'arabe �. Oum Kalsoum et Mohammed Abdel Wahab se d�placent... Sa carri�re bascule lorsqu'un ami lui propose � L'orientale � (compos�e par Youssef Hag�ge), un morceau � francarabe � et, s�duite par ses nuances, elle l'enregistre et en fait un titre populaire, souvent repris par d'autres artistes. Ses admirateurs lui r�clament de plus en plus de chansons traditionnelles alg�riennes et elle met un point d'honneur � aligner d'autres couplets � succ�s : � Ektebli Chou�a � (Ecris-moi de temps en temps), � Ana Louwlia � (Je suis la femme simple)... Line Monty va r�duire son r�pertoire fran�ais et alterner les chansons du patrimoine alg�rien avec de nouvelles compositions �crites sur mesure pour elle. Sa beaut� et sa pr�sence �tonnante, acquise � l'�cole du cabaret (le public pr�sent lors d'une de ses rares apparitions - c'�tait � l'occasion du Festival de la danse de Montpellier, en a gard� un souvenir �mu), ajoutent � ce folklore une touche hollywoodienne pour soigner les langueurs d'un auditoire plong� dans la nostalgie et l'exil... Il est � noter que Line Monty joua son propre r�le dans le Grand Pardon 2, d'Alexandre Arcady. Apr�s le d�c�s de Line Monty en 2003, et de Lili Boniche en 2008, disparus dans le plus grand silence m�diatique, un documentaire historique sur les tr�sors de la musique arabo andalouse et de la musique jud�o arabe intitul� le port des amours, fut r�alis� par Jacqueline Gozland. Line Monty fut une v�ritable diva, une ambassadrice de charme du r�pertoire fran�ais ou oriental. Diction parfaite, voix grisante, �l�gance dans le geste et sensualit� dans le mouvement : "elle �tait toujours en �tat de gr�ce, sa voix f�line emportait nos c�urs, �levait nos �mes et sa beaut� nous laissait sans voix" a dit d'elle feu Youssef Hag�ge qui avec la complicit� de Maurice El Medioni, fut l'un de ses auteurs favoris.
La Biographie de : KAMEL MESSAOUDI
(n� en 1961) - Interpr�te de cha�bi. N� le 30 janvier 1961 � Bouzar�ah, sur les hauteurs d'Alger, il a grandi dans un quartier populeux de la peripherie de la m�me cite, au sein d'une famille modeste, entass�e dans un appartement exigu nich� au douzieme �tage. Au d�part, respectant la trilogie des demunis (s'en sortir par le sport, le spectacle ou le trabendo), il est attire par le football. Son p�re s'y oppose et suite � de tr�s bons resultats scolaires pr�f�re l'encourager a aller loin dans ses etudes. Kamel suit le chemin du fr�re ain� qui s'adonnait � la musique et choisit la voie artistique. Ses d�buts, il les effectue en 1974, lorsque membre de l'unja, il monte un groupe cha�bi. Sa voix pos�e et pathetique le fera vite remarquer, d'abord par les gars du quartier, ses premiers admirateurs. A la t�te d'une nouvelle formation, il anime en 1978, f�tes de mariages et de circoncision et son nom circule avec de plus en plus d'insistance. Il lui faudra toutefois attendre 1985 pour tenter un essai discographique qui ne sortira jamais car le producteur d�cr�ta la mort du chaabi face � la d�ferlante ra�. Commercialis� sous forme de cassette en 1990, il n'obtient aucun succ�s. Deux enregistrements suivront, mais la reconnaissance tarde � venir. En 1991, coup de tonnerre dans un ciel endeuille par la violence ambiante: une cassette �merge: Echema� (La bougie), r�cit�e avec conviction sur le mode sika sbania (flamenco), est un succ�s dans lequel toute une jeunesse se reconnait. Subissant l'influence � la fois de Cheikh el Hasnaoui et de Dahmane el Harrachi, Kamel Messaoudi commet Ah Ya Dza�r, un vrai manifeste ou le cha�bi renoue avec la r�alit� sans perdre de sa po�sie. Tr�s exigeant envers lui-m�me, il choisit m�ticuleusement ses sujets. II pr�f�re des chansons � th�mes et des paroles de choc qui laissent des empreintes. Appr�ciant aussi bien Ezzahi que Georges Michael ou Magda Roumi, il est conscient que c'est gr�ce aux jeunes de sa g�n�ration tels Meskoud et Doumaz que le renouveau du cha�bi devient possible.
La Biographie de : KAMEL BOURDIB
Interpr�te de cha�bi. N� � Alger, r�v�l� au grand public en 1983, dans le style madih dini (chant religieux), Kamel Bourdib a su garder cette stature qui fait de lui un cheikh.
La Biographie de : KAMEL BOUDA
(n� en 1957) - Brillant interpr�te de Malouf. N� le 8 mars 1957 � Constantine. Scolarit� : d'abord � El Ketania, une �cole dont l'�difice se trouve pr�s de la tombe de Salah Bey. Cette m�dersa est tr�s c�l�bre, Situ�e dans la vieille ville (� Souk El Asser), elle garde les aspects de l'urbanise Khaldounien,El Omran El Hadhari. Le lyc�e R�dha Houhou insolite qui constitue un chef d'�uvre architectural et d'o� de nombreuses promotions de bacheliers sont sorties, Un lyc�e r�f�rence. Le jeune Kamel Bouda a commenc� ses d�buts artistiques en chant individuel et dans les chorales au lyc�e o� il �mergea du lot s'int�ressant au patrimoine andalou Constantinois notamment le malouf, le Hawzi et le Mahdjouz ? il a �galement excell� dans le Zadjal qui est une forme d'expression po�tique en arabe dialectal comparativement au Mouachchah... Il fr�quenta le Conservatoire sous la direction de Cheikh Kaddour Darsouni et Brahim El Amouchi notamment o� des prestations musicales s'organisaient sous le g�n�rique de "Gai jeudi", Avec sa belle voix Kamel Bouda devient vite le "rossignol" du Vieux Rocher. Il va du soprano au baryton malgr� son jeune �ge. Il fut prim� dans de nombreuses festivit�s. Festival de la chanson alg�rienne : premier prix avec Kaddour Darsouni. Kamel Bouda interpr�ta la chanson Dawi ya Adra Hali (0 vierge, gu�ris mon mal). Tr�s sollicit� dans les mariages et les noces des familles constantinoises et dans tout l'Est du pays. Quelques passages marquant � la t�l�vision o� il a interpr�t� l'op�rette Samra ou Beida (La brune et la blonde). Il est de ceux qui ont introduit le bendir et les dikrs des Aissaouas dans l'orchestre, Constantinois (interpr�tation des mdih). Continue � perfectionner ses r�citals en ajoutant l'interpr�tation de Nouba telles noubat El Maya (Layali Sourour) et noubat El Resd qui est la reine des noubates. Il semble �tre emport� par l'octave ferganienne et la technicit� de Raymond. Il a de l'admiration pour Chaou, Guerouabi et Koufi.
La Biographie de : HASSEN SAID
(n� en 1931) - Interpr�te de Cha�bi. N� � Tlemces dans le quartier "d'Agadir'' au sein d'une famille de m�lomanes. D�s l'�ge de huit ans, il fait partie de l'Association musicale El-Gharnatia � la Casbah d'Alger. El�ve de Hadj M'hamed El Anka avec Amar Lachab dans les ann�es 50. Pour des raisons familiales il quitte l'�cole pour travailler au port. C'est l� qu'il rencontra cheikh Hadj Lahlou qui l'encouragea et lui remit de nombreuses qaca'id avant de passer � la radio et d'enregistrer chez Teppaz, Path�-Marconi et Philips. Ses premiers succ�s furent des chansonnettes dans le genre Li 'a�tah rabi (de Habib Hachelaf) et Sift Acham�a. Il travaille beaucoup avec Mahboub Bati qui lui composa plusieurs chansons dont la fameuse Ahwa Ahwa 'ale Ayyami rahat Khssara.
Inscription à :
Articles (Atom)