vendredi 24 mars 2017

La Biographie de : MAAZOUZ BOUADJADJ

(n� en 1935) - Brillant interpr�te de cha�bi. N� le l6 janvier 1935 � Mostaganem. A�n� de neuf enfants, fils de M'hamed, un petit commer�ant il fera ses �tudes primaires � l'�cole Condorcet avant d'obtenir, en 1948, son certificat d'�tudes. A huit ans, il d�couvre, sur les genoux de son p�re, les joies qui entouraient les orchestres les soirs de mariages. C'est de cet �ge que datera son go�t pour la musique, le chant et son admiration pour les cheikhs de l'� poque, comme Belkacem Ould Said et Abderrahmane Benaissa, dont il sera plus tard l'�l�ve. A quatorze ans, il se met � apprendre � Jouer de la fl�te que son oncle paternel Mekki, tourneur � Paris chez Renault, fabriquait � partir de tubes de fer. Il rentre, en 1948: comme commis � la pharmacie Viale avec un contrat d'apprentissage de trois ann�es pour devenir pr�parateur en pharmacie. M�tier qu'il exercera jusqu'en 1964, A dix-sept ans, il cr�e un petit orchestre pour animer les mariages, avec les musiciens Hamou Bensma�n, Ka�d Benhenda et Bensabeur Belmoulouka, En 1956, il rejoint la grande troupe d'El Masrah, dirig�e par Abdelkader Benaissa, un enseignant. Il y a l�, Ould Abderrahmane Kaki, dramaturge et metteur en sc�ne, le chanteur et musicien Mohamed Tahar et le comique Ahmed Benaceur. H�ritier d'une tradition inaugur�e par le Cercle du Croissant et l'Association culturelle Es- Syidia, et ce depuis plusieurs d�cennies, cette troupe se produisait � travers tout le pays, notamment lors des saisons artistiques des op�ras d'Oran et d'Alger. Offrant des spectacles de musique et de th��tre, elle avait aussi parfois comme t�tes d'affiche cheikh Hamada et cheikha Remiti. En 1961, Bouadjadj est arr�t� pour ses activit�s militantes au sein du FLN et intern� dans les camps de A�n Tedel�s et Sidi Ali, dans la r�gion de Mostaganem. A l'ind�pendance, il fonde son orchestre cha�bi avec Abdelkader et Belyajin Belahouel, Djilali Benkaabouche et Medjoub Benkheira. En 1964, il fait une tourn�e en Europe avec la troupe de Ould Abderrahmane Kaki pour lequel il compose les musiques de th��tre et Afrique. A seize ans, l'adolescent Bouadjadj chantera sa premi�re Qacida, celle d'El Achiqa du cheikh El Mekki El Fassi que lui confiera, pour le mettre � l'�preuve, le Cheikh Abderrahmane relaissa. Ce dernier qui vivait dans le quartier populaire de Tidjitt, interpr�te de cha�bi, de hawzi et de m'gharbi, �tait souvent sollicit�, pour des textes, par les cheikhs El-Anka, Hadj M'Rizek et Hadj M�nouer. Bouadjadj, qui a v�cu �galement � Tidjitt au quartier de la Carri�re, fr�quentait aussi les cheikhs Menouer Ould Yekhlef, un ami de Hamada, Ali Benkoula, Tidjini Berrezam et le cheikh Lazoughli qui fut �galement musicien du cheikh Belkacem Ould Said. Une grande rencontre va marquer sa vie et son art. Celle avec le cheikh Hamada qu'il fr�quentera assid�ment � partir de l 964. Attentif, perspicace, encourageant, Hamada lui corrigera et lui expliquera le sens parfois cach� d'un mot, d'un vers, d'une qasida. L'interpr�te qui a dans son r�pertoire pr�s de 250 chansons enregistrera son premier disque en 1974, un 33 tours, avec deux superbes textes A�d El-Kebir de Bentriki et Ya Saki du cheikh Ben slimane et trois cassettes. Admirateur de Hadj M'hamed El Anka, Hadj Menouer, H'Sissen et Khelifa Belkacem, Bouadjadj fait partie de la g�n�ration des Amar Lachab, Boudjemaa El-Ankis, Hassen Said, l'Mimi, Garami, Rachid Douki et Guerrouabi. Il a su �laborer son propre style, sa propre f��on de faire qui consacre, avec ses succ�s, son travail, son art. Il se distingue ainsi avec des titres comme El Meknassia et Taoussoul de hadj Kaddour EI-Alami, Madoumch El Hakma Li makrache Hrouf El Bali de cheikh Benali Ould R'Zine, Narak ya Welfi de Ghanem El-Fassi. Joueur inv�t�r� de mendole, amateur de lecture, de musique classique et d'andalou (Dahmane Benachour et cheikh Belhocine), il s'applique � �laborer des compositions musicales qui mettent en valeur la richesse, les subtilit�s, les finesses des po�mes. Ce pr�parateur en pharmacie, dot� d 'une m�moire prodigieuse, respecte authenticit�, l'originalit� qui fait la force d'un texte. ouadjadj se d�fie de toute "modernisation" de ce genre. A partir de 1971, animateur culturel � la SN Sempac. Il s'installe � partir de 1976 � Oran, le futur quartier g�n�ral du rai.

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